De la contribution des insectes à l'histoire des sciences

Résumé

D'Aristote au chevalier de Lamarck, du moderne Robert Hooke au généticien Thomas Morgan, de nombreux savants se sont penchés sur ces êtres vivants que l'on rassemble sous le nom vernaculaire d' « insectes ». Comme le regrettait Alfonse Labitte, entomologiste au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, ces organismes souffrent d'une image négative aux yeux du grand public et sont de surcroit méprisés par nombre de grands esprits. Ainsi Buffon écrivait à Réaumur :
 « Une mouche ne doit pas tenir dans la tête d'un naturaliste plus de place qu'elle n'en tient dans la nature ».
 
 Pourtant leur contribution à l'établissement des savoir est considérable... Les drosophiles, grâce aux travaux de Morgan, permirent d'établir les bases de la génétique moderne et c'est de l'étude des entoma que Lamarck tira sa théorie du transformisme.
 Je vous propose donc, jeudi 16 avril, un modeste retour sur l'involontaire participation des insectes à l'avancement des sciences du vivant.
 
 Et d'ailleurs... l'entoma d'Aristote désignait-il les mêmes êtres que l'insecta de Linné ou que nos arthropodes actuels ?