Le pouvoir pathogène chez Ralstonia solanacearum phylotype II : génomique intégrative et paysages transcriptomiques en relation avec l'adaptation à l'hôte : Soutenance de thèse

Florent Ailloud, doctorant de l'UMR-PVBMT, soutiendra sa thèse le Vendredi 3 Avril 2015 à 9 heures à l'Université du tampon (campus sud) à l'amphi 120C.

Le pouvoir pathogène chez Ralstonia solanacearum phylotype II : génomique intégrative et paysages transcriptomiques en relation avec l'adaptation à l'hôte.

 Résumé

Ralstonia solanacearum est une bactérie phytopathogène à la gamme d’hôte exceptionnellement large et à la répartition mondiale. Cet organisme présente une  biologie à facettes multiples et s’est adapté à quasiment tous les types de sols, à la vie  planctonique, et à de nombreux hôtes et plantes réservoirs.  Cette capacité d’adaptation est attestée par une très forte hétérogénéité des souches qui unifient ce complexe d’espèces, aussi bien au plan de la diversité génétique, phénotypique, que de la gamme d’hôte. Des approches phylogénétiques ont montré une structuration de la population mondiale en quatre phylotypes qui correspondent globalement à l’origine géographique des souches. Les travaux de thèse portent sur des souches du phylotype II qui  ont  valeur de modèle expérimental car épidémiologiquement inféodées à un hôte  particulier : souches  Moko pathogènes du  bananier, souches ‘Brown rot’ adaptées à la pomme de terre et souches émergentes NPB, un variant du pouvoir pathogène. La  question de recherche centrale porte sur la compréhension des mécanismes d’adaptation à l’hôte. Pour cela, une dizaine de génomes ont été séquencés dans une perspective (i) de revisiter la taxonomie de ce complexe d’espèce, (ii) d’en faire une analyse génomique comparative et (iii) d’analyser les paysages transcriptomiques produits lors de l’infection in planta. L’ensemble des ces approches complémentaires permettent ainsi d’intégrer la complexité génétique et phénotypique de l’organisme de manière plus systémique

Publiée : 25/03/2015