MAZAMBRON : valorisation de l’aloès endémique de La Réunion, de la plante à l’ingrédient cosmétique – Culture in vitro et caractérisation génétique

Date de début de projet :

01/04/2017

Date de fin du projet :

31/12/2020

Objectifs

L’exceptionnelle biodiversité végétale présente dans les îles de l’Océan Indien, associée aux savoirs traditionnels sur l’utilisation des plantes médicinales, représente une richesse culturelle et naturelle à préserver et à valoriser. Pourtant, les espèces d’Aloe (famille des Xanthorrhoeaceae) endémiques de l’Océan Indien sont aujourd’hui menacées dans leur milieu naturel en raison de la perte de leurs habitats. L’espèce endémique de La Réunion A. macra Haw. (nom créole : mazambron) en est le parfait exemple.

Localisation

La Réunion

Description

Le projet MAZAMBRON vise à sélectionner des individus d’Aloe spp. élites à La Réunion, future base potentielle pour une production à grande échelle de matériel végétal d’intérêt pour la pharmacopée et/ou la cosmétique. La constitution de ce panel nécessite une caractérisation fine de la diversité des individus récoltés sur le terrain. L’équipe s’intéresse à la caractérisation génétique des Aloe endémiques via le développement de marqueurs moléculaires haut débit.

En parallèle, des tests de culture in vitro de ces Aloe endémiques de La Réunion vont être développés. En effet, la micro-propagation, et plus largement la culture in vitro, dans le cas d’espèces en danger et présentant un faible taux de régénération spontanée in situ, comme le mazambron, répond à un double objectif : (i) la conservation patrimoniale des taxons in vitro (ressource génétique rare) et (ii) l’obtention de matériel génétique homogène à des fins d’exploitation économique.

Partenaires

Le projet MAZAMBRON est porté par le Cyclotron Réunion Océan Indien (CYROI, Laura Lallemand), en partenariat avec le Conservatoire Botanique National Mascarin, le CIRAD (UMR QualiSud et PVBMT), l’Armeflhor et la société Octans.

Financement

FEDER, Action « Valorisation économique de la biodiversité tropicale »